On se lève de bon matin. On n'en croit pas ses yeux, ni ses oreilles. On surfe, on zappe. C'est pas un canulard. On décortique les faits. Ce sont ceux rapportés par la police américaine qui rapporte ceux d'une version, celle de la plaignante. Et puis on pense à l'homme, qui plaide non coupable, à l'ami, et à l'Etat de droit. Alors on garde confiance, et on la témoigne aux trois. Que la vérité soit faite, le plus vite possible. Les premières réactions sont plutôt saines et justement dignes de représentants de la démocratie. A l'exception de certains aboiements, comme ceux de Bernard Debré ou Marine Le Pen, qui frappent davantage d'indignité leurs auteurs que celui qu'ils tentent aujourd'hui de livrer aux chiens. Au delà des enjeux politiques, c'est aujourd'hui l'honneur d'un homme qui est en jeu. Par nos réactions, c'est aussi une certaine idée de la France et de la politique qu'il s'agit de promouvoir. Et c'est aussi une façon de penser aux français eux-mêmes.
Le 15 mai, 22h30.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire