Lors de la première réunion de soutien à la candidature de Martine Aubry en Haute-Garonne, en présence notamment de Pierre Cohen et Martin Malvy, j'ai eu l'occasion de m'exprimer sur le choix formulé par les amis de DSK. Vous le savez, moi-même sur ce blog, j'ai clairement affiché ma conviction de son innocence pour les faits reprochés et du nécessaire respect du temps judiciaire. J'ai toujours appelé au respect du calendrier des primaires tout en assumant ma préférence en faveur de Dominique dont nous préparions les conditions de la candidature. Mais c'est désormais le moment du choix qui s'impose. Faire ce que l'on dit, rester cohérent, digne et debout. Ce choix, en cohérence avec la complémentarité que nous avons revendiqué depuis deux ans, est celui de l'équation du rassemblement autour de Martine Aubry. Certains de mes camarades auraient souhaité attendre encore. Quelques autres apportent leur soutien à François Hollande, estimant son discours plus proche de nos orientations et moins tributaire de discours démagogiques. J'avoue que si tel était le cas, l'unanimité construite par Martine n'aurait pas été au rendez-vous pour voter le projet socialiste pour 2012. Si tel était le cas - comme l'a justement souligné mon ami Jean Arroucau - les attelages locaux issus du dernier congrès pour former une majorité n'aurait pas non plus été ceux que l'on connait entre les amis de F.Hollande et ceux de B.Hamon. Si tel était le cas et que le choix de François était celui de l'évidence, pourquoi donc avoir tant attendu et tergiversé. En réalité, je crois que la responsabilité et le réformisme sont certainement ce qui a de plus commun à nos deux candidats. Fondamentalement, c'est cet état d'esprit que Dominique Strauss-Kahn ne pourra venir qu'enrichir dès qu'il le pourra et à la place qu'il indiquera. Dans l'intérêt de la gauche qui est aujourd'hui celui de la France, je reste persuadé que les amis de DSK sauront se rassembler comme se rassembleront demain les socialistes.
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