Ce matin, l'air est devenu plus frais. Les gazouillis d'oiseaux ont évacué les sirènes des charognards. La justice américaine, interrogée, vilipendiée, continue son travail. Encore aujourd'hui, la parole va être à l'accusation. Mais cette fois n'est pas coutume, on languit qu'elle s'exprime... dans quelques heures. Je pense encore à l'homme et sa famille, loin des précipitations des uns et des autres à en tirer les conséquences politiques, personnelles ou nationales. En l'occurence, il ne s'interroge certainement pas sur l'interruption ou non du processus des primaires. Moi non plus. Que personne donc ne parle à sa place.
La seule parole que j'attends désormais est celle de Dominique Strauss-Kahn lui-même. Ensuite - nous verrons bien - viendra peut-être celle du peuple, mais c'est une autre histoire.
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