mardi 27 septembre 2011

les pieds dans le tapis

Juste un mot pour m'étonner de cet argument entendu depuis dimanche dernier dans la bouche de l'UMP. S'ils ont perdu les sénatoriales, c'est la faute au corps électoral (sic) qui a changé du fait de la victoire de la gauche à toutes les élections locales depuis 2002. Qu'on se le dise donc ! la victoire de dimanche vient de loin et résulte des sanctions électorales permanentes de Sarkozy depuis qu'il est élu. Drôle de façon de soutenir son bilan, de relativiser la défaite du jour et de "commencer la bataille"...au son du glas. Sarkozy lui-même confirme. "C'est une crise de confiance systémique". Quel aveu ! On ne saurait mieux dire. C'est bien la crise d'un "système". Elle est globale. Les mots sont là. Mais la conclusion pratique se fait attendre...

lundi 26 septembre 2011

De retour du Conseil d'Etat...

Aujourd'hui s'est déroulée l'audience d'appel concernant le référé suspension du TA de Toulouse à l'encontre du projet de tramway. A ce stade, nous ne sommes pas encore à l'étape de la décision que la haute juridiction sera amenée à formuler dans son prochain arrêt. Attendons là sereinement. Toutefois, cette audience mérite que l'on s'arrête un instant sur les propos et l'analyse du rapporteur public. A ma grande satisfaction, au delà des conclusions de rejet de la suspension des travaux ordonnée par le juge des référés, ce que j'ai entendu des motivations justifiant cette conclusion est peut-être plus important encore. Elles font écho aux arguments que je développe depuis plusieurs mois sur le fond du sujet, c'est à dire la détermination de son utilité publique et la modélisation de sa pertinence. Loin d'une appréciation strictement formelle, c'est bien le fond qui a retenu l'attention de la magistrate. Qu'il s'agisse des moyens tirés du défaut d'intérêt général ou de ceux tirés de l'insuffisance de l'étude d'impact et des modèles utilisés, leur examen n'a pas résisté à la rigueur de son analyse. L'ordonnance du TA souffre d'une dénaturation des faits conduisant à une manifeste erreur de jugement. Qu'il me soit donc permis ici de lever tout doute. On vient de nous indiquer qu'il n'est pas permis au vu des moyens avancés. Bien d'autres aspects mériteraient ici des développements. Prochainement, j'y reviendrais. Ce sera aussi l'occasion de remercier les compétences et le dévouement de tous ceux qui m'accompagnent dans ce projet d'envergure pour notre agglomération.

mardi 6 septembre 2011

Mauvaise foi ou incompétence ?

L’ancien maire de la ville a fait preuve dans les colonnes de La Dépêche du Midi d’une particulière virulence pour remettre en cause l’honnêteté des chiffres avancés quant à l’effort budgétaire en faveur des écoles toulousaines. Cependant, la tonalité du propos ne le rend pas plus crédible pour autant. Dès lors qu’une nouvelle politique émerge, c’est bien souvent la négation du principe même de sa réalité et la mauvaise foi qui illustrent les nouvelles vertus cardinales de l’opposition. Sans parler du soutien aveugle qu’il accorde par ailleurs à un gouvernement qui supprime des dizaines de milliers de postes d’enseignants.

Alors précisons les choses. 
Le Compte Administratif 2009 ne pouvait refléter le plan de réhabilitation des écoles puisqu’il a été décidé à partir de 2010, suite à l’audit précis que nous avions diligenté pour évaluer la vétusté des établissements.
60 millions d’euros à programmer. Ce constat n’est vraiment pas à la gloire du mandat précédent !

L’année 2010 a donc inauguré la mise en œuvre de ce plan car ce sont bien 60 millions d’euros d’Autorisation de Programme que nous avons voté. Cela signifie que chaque année, selon la nature des travaux, selon la capacité technique pour les réaliser (le plus souvent l’été), selon le degré d’achèvement des études nécessaires, nous inscrivons en crédit de paiement les sommes nécessaires à débloquer.

J’ai donc indiqué au conseil municipal de Juin, avec ma collègue Gisèle Verniol et en réponse à Mr Moudenc, l’état précis d’avancement de ce plan. Le programme 2010 représentait 147 opérations pour 92 écoles !
·        72 % sont terminés, c’est-à-dire 106 opérations.
·        27 opérations, soit 23 % du programme sont en cours d’exécution et se termineront en 2011.
·        7 opérations, soit 5 % du programme ont eu un début d’exécution en juillet 2011.
·        5 opérations, soit 4 % du programme, sont encore en étude pour des travaux qui démarreront en 2012.
Bref, je ne connais pas d’équivalent dans l’histoire de la municipalité de ces quinze dernières années. Et c’est pas fini.
Si Mr Moudenc s’inquiète du rythme de réalisation, j’y vois la preuve de sa propre imprévoyance d’hier et de sa mauvaise foi d’aujourd’hui. Son chiffrage tronqué et sa présentation d’apothicaire ne trompent personne, notamment dans nos écoles, et je ne peux croire à l’incompétence de sa lecture du compte administratif. J’y vois surtout - excusez du peu - la quête effrénée d’un leadership sans boussole, c'est à dire d'un leader-psshitt !