En une semaine, deux belles réunions publiques d'information se sont tenues à Toulouse. La première, autour de Joan Busquets, pour faire découvrir le Toulouse Centre des années futures. Une assistance nombreuse et attentive a suivi le cheminement du talentueux urbaniste catalan dont la lecture de notre ville, de son histoire comme de ses besoins d'aujourd'hui, confirme qu'il est temps de passer à un autre temps. Celui d'une métropole qui renoue avec son histoire en s'inventant un avenir. Et puis il y a eu la réunion animée par David Mangin, autre urbaniste reconnu, autour du futur aménagement de Montaudran. Là aussi, autour de la fameuse piste d'envol, il s'agissait de puiser dans le respect du passé une force propulsive. Celle de l'imagination qui évite de répéter les erreurs du passé si bien incarnées par la ZAC toute proche dite St Exépury.
A tous ceux qui s'interrogeraient encore sur l'inertie supposée de la nouvelle municipalité, nous choisissons le langage des faits. Pas à pas, avec méthode et contertation, nous avançons, guidés par une vision pensée de l'avenir. Sans doute n'était-on pas habitués à celà, ici.
Notre projet n'est pas seulement celui d'administrer le présent. Il est aussi celui de permettre un avenir en maitrisant la croissance de notre métropole et en assumant son insertion dans la modernité. L'enjeu est de taille. Il est palpitant. Il mérite un courage visionnaire plutôt que la paresse de l'instant. Le temps long n'est pas l'ennemi du bien. Il est celui de la vraie démocratie qui s'accomode trop souvent et paresseusement de l'imprévoyance de gouvernants. Dès lors, c'est à la façon de préparer 2020 que se mesure le travail de l'architecte d'aujourd'hui.
jeudi 27 octobre 2011
dimanche 16 octobre 2011
François Hollande Président !
La victoire est nette. Elle porte en elle l'enthousiasme d'une consultation populaire réussie et que l'on annonçait pourtant périlleuse. Nous allons désormais nous mettre en ordre de marche et devoir construire l'architecture de la victoire de demain. Les images et les discours de nos deux candidats me rendent optimiste : La grandeur d'une première secrétaire de combat, à la hauteur des enjeux, digne, debout et confiante dans le rassemblement nécessaire. La grandeur d'un candidat à la présidentielle, qui a su construire ce résultat et réunir la condition première d'une belle dynamique à poursuivre pour demain. L'architecture se dessine.
Là-bas, au bout, pointe un rayon de lumière. C'est l'horizon du départ de Sarkozy. François Hollande Président !
Là-bas, au bout, pointe un rayon de lumière. C'est l'horizon du départ de Sarkozy. François Hollande Président !
lundi 3 octobre 2011
"Le juge des référés a dénaturé les pièces du dossier !" (communiqué du Conseil d'Etat)
Le verdict est tombé à 14 h. Le Conseil d'Etat annule la suspension des travaux du tramway et permet la reprise des travaux de réalisation de la ligne. C'est un soulagement pour le projet plus vaste que nous portons à l"échelle de l'agglomération. C'est un soulagement aussi pour les équipes de la SMAT que j'ai l'honneur de présider et dont la valeur est ainsi reconnue, ainsi que du SMTC.
Que retenir de cette décision ? La leçon est triple.
1° Elle est d'abord politique dans le sens où, confirmant l'intérêt général du projet, c'est aussi sa pertinence dans une vision large d'un réseau maillé et ambitieux qu'il confirme. Le doute n'est plus permis sur sa capacité à accueillir un trafic excédant les seuls besoins de la desserte locale de la ligne, n'en déplaise à la commision d'enquête publique.
2° Elle est ensuite technique à travers la confirmation de la qualité des études et modélisations produites par nos équipes. Comme l'a souligné le rapporteur public, elles ont même été au delà de ce qu'exige la loi. N'en déplaise aux commissaires enquêteurs, leurs travaux devront demain être plus rigoureux, réfléchis, prudents.
3° Elle est enfin juridique sur la nature même de l'arrêt de principe que formule pour la première fois notre haute juridiction en matière de déclaration de projet. Cette décision représente davantage que la simple annulation d'une suspension. Elle aurait pu se satisfaire d'une motivation formelle, ou a minima, sur la seule remise en cause du critère de l'urgence invoquée par le Tribunal Administratif. Et bien sur cette question, le Conseil d'Etat a considéré qu'il n'y avait même pas lieu de statuer au vu du jugement au fond qu'il formule... préalablement.
Triple satisfaction donc qui se conclue de façon implacable : le juge des référés a dénaturé les pièces du dossier. Sans doute l'a-t-il fait en s'appuyant certainement de façon imprudente sur les conclusions d'une commission d'enquête sujettes à caution.
Je veux donc terminer ce billet par une proposition qui mériterait l'attention du législateur. En matière d'infrastructures de transport notamment, un magistrat de la juridiction administrative devrait à l'avenir accompagner les travaux des commissions d'enquête publique. Le Groupement des Autorités Responsables de Transport s'est saisi du sujet. Celà permettrait certainement, en diminuant les risques juridiques, de contribuer préventivement à ne pas encombrer les tribunaux et à sécuriser par la même occasion la qualité exigée dans le travail des commissions d'enquête.
Que retenir de cette décision ? La leçon est triple.
1° Elle est d'abord politique dans le sens où, confirmant l'intérêt général du projet, c'est aussi sa pertinence dans une vision large d'un réseau maillé et ambitieux qu'il confirme. Le doute n'est plus permis sur sa capacité à accueillir un trafic excédant les seuls besoins de la desserte locale de la ligne, n'en déplaise à la commision d'enquête publique.
2° Elle est ensuite technique à travers la confirmation de la qualité des études et modélisations produites par nos équipes. Comme l'a souligné le rapporteur public, elles ont même été au delà de ce qu'exige la loi. N'en déplaise aux commissaires enquêteurs, leurs travaux devront demain être plus rigoureux, réfléchis, prudents.
3° Elle est enfin juridique sur la nature même de l'arrêt de principe que formule pour la première fois notre haute juridiction en matière de déclaration de projet. Cette décision représente davantage que la simple annulation d'une suspension. Elle aurait pu se satisfaire d'une motivation formelle, ou a minima, sur la seule remise en cause du critère de l'urgence invoquée par le Tribunal Administratif. Et bien sur cette question, le Conseil d'Etat a considéré qu'il n'y avait même pas lieu de statuer au vu du jugement au fond qu'il formule... préalablement.
Triple satisfaction donc qui se conclue de façon implacable : le juge des référés a dénaturé les pièces du dossier. Sans doute l'a-t-il fait en s'appuyant certainement de façon imprudente sur les conclusions d'une commission d'enquête sujettes à caution.
Je veux donc terminer ce billet par une proposition qui mériterait l'attention du législateur. En matière d'infrastructures de transport notamment, un magistrat de la juridiction administrative devrait à l'avenir accompagner les travaux des commissions d'enquête publique. Le Groupement des Autorités Responsables de Transport s'est saisi du sujet. Celà permettrait certainement, en diminuant les risques juridiques, de contribuer préventivement à ne pas encombrer les tribunaux et à sécuriser par la même occasion la qualité exigée dans le travail des commissions d'enquête.
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