L’intervention de Nicolas Sarkozy n’aura pas été celle du courage. Il faudrait pour cela qu’il daigne descendre de son prétoire. Après la promesse du programme de l’UMP d’une ponction de 10 milliards sur les dotations aux collectivités locales en cinq ans, voilà le Président qui précise la méthode. Des dotations variables indexées sur l’évolution des dépenses des collectivités. En clair, plus elles dépenseront, moins l’Etat contribuera. Bref, il s’agit d’appliquer aux territoires du pays la règle imposée aujourd’hui à la Grèce. Au final, ce qui se profile est la double peine, pour l’usager et pour le contribuable. Une pression intolérable sur l’offre de services publics, si nécessaire par temps de crise. Parallèlement, la contrainte à la hausse des impôts locaux pour en financer au minimum la préservation, si nécessaire aux conditions de la croissance. Pour peu que les dépenses soient grevées de charges d’emprunt, on peut même conclure pour certaines collectivités à la triple peine.
Cette nouvelle intervention du Président confirme une certitude. Il promet un nouveau palier dans la spirale récessive.
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