Le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier a évoqué mercredi la recherche de fonds européens pour financer les grands projets ferroviaires en suspens dont la LGV Bordeaux-Toulouse. N’ayant pas pris d'engagement quant à la réalisation du projet, l'inquiétude est naturelle. S'agissant d'une infrastructure nationale s'inscrivant notamment dans une vision de réseau européenne, la démarche du ministre est naturelle. Elle s'inscrit même, me semble-t-il, dans la logique politique de notre gouvernement de pousser toutes les initiatives de croissance européenne à travers ce type d'investissements qui conjuguent les efforts locaux, nationaux et européens.
Ici, les collectivités locales ont démontré depuis plusieurs années leur implication. Par la voix de Martin Malvy et de Pierre Cohen, elles confirment la continuité de leur détermination sur ce projet dont Toulouse, 4ème ville de France, le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées ont besoin. La grande vitesse à Toulouse, comment pourrait-il en être autrement ?
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