Il y a eu un moment de doute. Non pas sur la détermination des collectivités locales engagées avec Pierre Cohen, Martin Malvy et Pierre Izard pour arracher la décision, mais sur la difficulté du gouvernement à arbitrer sur 245 milliards d'investissements affichés par l'ancien gouvernement. L'affichage ne fait pas une politique, surtout lorsqu'il s'inscrit sur l'ardoise des finances publiques laissée aux successeurs. Le risque était là de voir repousser aux calendes grecques la LGV à Toulouse. Le scénario vient à l'instant d'être confirmé : La desserte grande vitesse de Toulouse est un enjeu national et prioritaire.
Incontestablement, le poids de la conviction et de l'argument raisonné ont pesé. La détermination du maire de Toulouse et les efforts qu'il a déployé encore ces derniers jours ont évidemment rencontré l'attention que méritait notre dossier. L'objectivité mérite qu'on le souligne. J'espère donc qu'elle saura guider les esprits soucieux de l'avenir de notre ville et de sa métropole.