Dans son édition du 16 septembre dernier, le quotidien « Les
échos » évoque une enquête nationale du Forum pour la gestion des villes et collectivités territoriales reprise par de nombreux médias.
L'enseignement de cette enquête, en agrégeant les contributions du bloc
communal et départemental, est que Toulouse apparaît nettement en dessous de la
médiane des grandes villes.
Pour illustrer ce constat, comment ne pas souligner plus
particulièrement la politique menée par la ville de Toulouse et la Communauté Urbaine
dans leurs décisions spécifiques ?
Entre 2008 et 2013, la moyenne de la progression aura été de 0.3 % pour la
Taxe d’Habitation et de 0.6 % pour la Taxe Foncière. Cette
actualisation, inférieure à l’inflation, illustre un choix politique qui aura
été celui de contribuer à préserver le pouvoir d’achat sans remettre en cause
les politiques publiques d’investissement et de solidarité. Car en effet, au
regard de cette évolution, le budget total de la ville de Toulouse aura
progressé quant à lui d’environ 3 % sur la même période.
Pour l'anecdote, la faible évolution de la fiscalité à Toulouse est bien sans commune
mesure avec les 11 Millions d'euros de pénalité infligée à l'UMP
par le conseil constitutionnel. En tout cas, cet impôt là ne semble pas avoir
rencontré, quant à lui, de difficulté de pouvoir d'achat des donateurs pour son
recouvrement.
La vérité est que JF Copé et JL Moudenc me semblent tous deux préoccupés davantage par une
conquête revancharde du pouvoir que par les intérêts des français et des
toulousains.
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