Jean-Luc Moudenc (UMP) :Toutes
vos mesures soulignent l’accablante réalité : le niveau historiquement élevé des
prélèvements obligatoires et l’insuffisance de la réduction de la dépense
publique. N’ayez pas l’impudence d’accuser l’ancienne majorité d’en être
responsable car les augmentations d’impôts sont socialistes, la fiscalité
confiscatoire aussi, les mesures fiscales antifamiliales aussi (...)
Bernard Cazeneuve (ministre délégué chargé du budget) : Le moins que l’on puisse dire, monsieur le député, c’est que votre question n’est pas inspirée par la bonne foi. Comme ces sujets appellent de la précision et de la rigueur, je vais, si vous m’y autorisez, vous donner les vrais chiffres.
Vous parlez de l’augmentation par les différents gouvernements de la pression fiscale et des impôts. Parce que, sur ces sujets, il faut être d’une parfaite rigueur et d’une parfaite honnêteté intellectuelles, je reconnais qu’en 2012 et 2013, des impôts ont été instaurés par cette majorité, parce que des déficits et des dettes abyssaux avaient été laissés par la précédente majorité et qu’il fallait bien redresser nos comptes publics.
L’honnêteté intellectuelle, cela consiste à le reconnaître. Si votre question avait été dictée par la même honnêteté intellectuelle, vous vous seriez interrogé sur la raison pour laquelle, en 2011, le gouvernement que vous souteniez a fait 20 milliards de prélèvements sur les Français, dans la plus grande injustice ; vous vous seriez expliqué sur les raisons pour lesquelles, en 2012, il a fait 12 milliards de prélèvements sur les Français, c’est-à-dire que vous auriez eu l’honnêteté intellectuelle, qui ne préside jamais à vos questions, de dire qu’entre 2011 et 2012, le gouvernement que vous souteniez a fait 33 milliards de prélèvements sur les Français.
Quant au budget de 2014, laissez-moi, si vous en êtes d’accord, vous en dire un mot.
Vous parlez du quotient familial mais nous n’aurions pas eu à y toucher si vous n’aviez pas laissé une branche famille déficitaire de 2,5 milliards d’euros.
Telle est la vérité sur la situation qui nous a été laissée et je me souviens de M. Fillon expliquant lors d’un débat à la télévision que cette mesure n’était pas nécessaire parce que l’on pouvait laisser tranquillement filer le déficit de la branche famille, qui n’est pas une priorité.
Ce qui inspire ce gouvernement, monsieur le député, c’est la volonté d’équilibrer tous les budgets par des économies en dépenses à partir de cette année et les années suivantes, et il y aura non pas 12 milliards de plus de prélèvements cette année mais un milliard."
Bernard Cazeneuve (ministre délégué chargé du budget) : Le moins que l’on puisse dire, monsieur le député, c’est que votre question n’est pas inspirée par la bonne foi. Comme ces sujets appellent de la précision et de la rigueur, je vais, si vous m’y autorisez, vous donner les vrais chiffres.
Vous parlez de l’augmentation par les différents gouvernements de la pression fiscale et des impôts. Parce que, sur ces sujets, il faut être d’une parfaite rigueur et d’une parfaite honnêteté intellectuelles, je reconnais qu’en 2012 et 2013, des impôts ont été instaurés par cette majorité, parce que des déficits et des dettes abyssaux avaient été laissés par la précédente majorité et qu’il fallait bien redresser nos comptes publics.
L’honnêteté intellectuelle, cela consiste à le reconnaître. Si votre question avait été dictée par la même honnêteté intellectuelle, vous vous seriez interrogé sur la raison pour laquelle, en 2011, le gouvernement que vous souteniez a fait 20 milliards de prélèvements sur les Français, dans la plus grande injustice ; vous vous seriez expliqué sur les raisons pour lesquelles, en 2012, il a fait 12 milliards de prélèvements sur les Français, c’est-à-dire que vous auriez eu l’honnêteté intellectuelle, qui ne préside jamais à vos questions, de dire qu’entre 2011 et 2012, le gouvernement que vous souteniez a fait 33 milliards de prélèvements sur les Français.
Quant au budget de 2014, laissez-moi, si vous en êtes d’accord, vous en dire un mot.
Vous parlez du quotient familial mais nous n’aurions pas eu à y toucher si vous n’aviez pas laissé une branche famille déficitaire de 2,5 milliards d’euros.
Telle est la vérité sur la situation qui nous a été laissée et je me souviens de M. Fillon expliquant lors d’un débat à la télévision que cette mesure n’était pas nécessaire parce que l’on pouvait laisser tranquillement filer le déficit de la branche famille, qui n’est pas une priorité.
Ce qui inspire ce gouvernement, monsieur le député, c’est la volonté d’équilibrer tous les budgets par des économies en dépenses à partir de cette année et les années suivantes, et il y aura non pas 12 milliards de plus de prélèvements cette année mais un milliard."
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