Sous un titre accrocheur, le groupe UMP a publié dans sa tribune libre du magazine "Toulouse Métropole" des contrevérités concernant la fréquentation du transport public.
"Sous le mandat précédent entre 2001 et 2008 - écrit-il - la fréquentation progressait de plus de 13% par an en moyenne. Or, entre 2008 et 2012, cette progression n’a été que de 6% annuellement. L’alternance de 2008 a donc marqué un véritable coup d’arrêt : la progression annuelle a été divisée par deux !"
Je veux donc apporter les éclairages suivants sur les deux périodes mentionnées 2001-2008 et 2008-2012.
"Sous le mandat précédent entre 2001 et 2008 - écrit-il - la fréquentation progressait de plus de 13% par an en moyenne. Or, entre 2008 et 2012, cette progression n’a été que de 6% annuellement. L’alternance de 2008 a donc marqué un véritable coup d’arrêt : la progression annuelle a été divisée par deux !"
Je veux donc apporter les éclairages suivants sur les deux périodes mentionnées 2001-2008 et 2008-2012.
- En 2001 : 56 millions de déplacements
- En 2008 : 92 millions
- En 2012 : 116 millions
L’augmentation en volume de déplacements est donc la suivante :
- 2001 à 2008 (7 ans) : + 36 millions de déplacements annuels, soit + 5 millions de déplacements/an en moyenne
- 2008 à 2012 (4 ans) : + 24 millions de déplacements annuels, soit + 6 millions de déplacements/ an en moyenne
Pour être plus précis encore, de 2001 à 2006, la fréquentation est
passée de 56 à 68 millions de déplacements, soit + 2 millions de déplacements par
an en moyenne.
En fait, sur la période 2001-2006, la croissance de fréquentation a uniquement été portée par le prolongement de la ligne A et la fréquentation du réseau bus a stagné et même baissé sur cette période 2001-2008.
Le recours à cet exemple est symptomatique. Il confirme bien une divergence de fond. Ce n'est pas le niveau de fréquentation du métro qui fait la qualité d'un réseau de transport comptabilisant près de 90 lignes et un territoire de près de 100 communes.
En fait, sur la période 2001-2006, la croissance de fréquentation a uniquement été portée par le prolongement de la ligne A et la fréquentation du réseau bus a stagné et même baissé sur cette période 2001-2008.
Le recours à cet exemple est symptomatique. Il confirme bien une divergence de fond. Ce n'est pas le niveau de fréquentation du métro qui fait la qualité d'un réseau de transport comptabilisant près de 90 lignes et un territoire de près de 100 communes.
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