Depuis le 30 mars dernier, ce blog est resté silencieux.
J'en conviens. Au delà de cette carence, la longueur de ce papier ne suffira pas à épuiser le sujet.
Respectueux du résultat des élections municipales et du temps nécessaire à l'installation de la nouvelle majorité, je n'ai décemment pas souhaité abondé la période de commentaires, ni installer une quelconque posture d'amertume. "Chi va piano va sano !".
Dans mon esprit, il ne s'agit pas de refaire le match. Le peuple n'a jamais tort. Il a parlé. Voilà tout. Précisons toutefois qu’il a parlé d'une faible voix au vu de l'abstention historique pour ce scrutin. L'assise majoritaire est bien plus fragile qu'on ne le croit et elle devrait encourager une certaine humilité.
Pourtant, du côté des vainqueurs, suffisance et mépris gagneront parfois certains esprits fragiles. Ils n'en seront que plus dérisoires. L'Histoire fera son tri. Je doute en effet qu'en quelques lignes je puisse en conjurer le risque.
Dresser le diagnostic de la défaite de la gauche est évidemment une nécessité. Elle doit assumer et analyser sereinement les leçons du scrutin pour mieux contribuer, dans la crédibilité, aux futurs devoirs de l'opposition. Il ne s'agit pas pour autant de se couvrir la tête de cendres. Nous devons être lucides et constructifs. Tel est l'objet de la contribution qui suit et qui en appellera d’autres plus prospectives.