Depuis le mois de mars, la droite préside aux destinées du SMTC. A plusieurs reprises, j'ai indiqué qu'il fallait respecter le temps nécessaire à l'installation du nouveau Président, à son appropriation des dossiers et à la dissipation des illusions programmatiques.
Je n'ai pas voulu surréagir face à tels propos ou intentions parus dans nos hebdos et quotidiens qui étaient si souvent des ballons d'essai. J'ai d'ailleurs noté une propension certaine à la technique "up and under" : je tape à suivre en lançant des études. La vérité du moment, c'est qu'on ne voit pas très bien où il va, quels seront les arbitrages et si les trois quarts suivront le mouvement. J'attends donc précisemment les points de presse annoncés pour cette rentrée.
Bref, vous comprendrez l'hésitation à ne pas se précipiter pour réagir. Cette hésitation est d'ailleurs renforcée d'une conviction plus générale : commenter le moindre fait et geste de la nouvelle municipalité ne
garantit en rien la crédibilité de l'opposition, ni une écoute plus attentive de nos concitoyens. Parler moins mais mieux me semble raisonnable.
Ce n'est pas dans nos pratiques en effet que de communiquer pour communiquer à l'instar de notre maire actuel. L'avez-vous d'ailleurs remarqué ? Dès lors que Jean-Luc Moudenc croise le Président de la République ou serre la main d'un Ministre, il en informe tout Toulouse. C'est la "com selfie" institutionnalisée. On est loin de son prédécesseur qui était exagérément dans l'excès inverse. La vérité est certainement entre les deux mais sûrement pas dans l'illusion du paraitre. Ce n'est jamais ce que l'Histoire retient. Fermons la parenthèse.
Je parlais de la politique transport. Ce que j'ai à dire des projets de la nouvelle équipe figure déjà dans divers billets de ce blog. Le moment venu, sans doute faudra-t-il exhumer leur contenu. Mais à ma grande surprise, un nouveau sujet a été évoqué ces derniers jours : Le prolongement de l'aerotram jusqu'à Basso Cambo. Alors qu'hier, c'était soi disant un projet gadget et dispendieux. Voila qu'aujourd'hui, il le deviendrait moins. Pas besoin d'étude pour affirmer qu'un tel prolongement, en l'absence de relief dans la topographie du tracé, renchérira considérablement un coût, déjà passablement sous estimé par les cabinets d'étude. Alors j'ai envie de dire chiche !
Mais j'attends de voir si ce nouveau ballon d'essai trouvera demain le rendez-vous des trois-quart aile pour franchir la ligne d'en-but. A moins qu'il s'agisse simplement de trouver la touche pour se donner un peu d'air dans la perspective d'un bd Eisenhower transformé en nouvelle rocade plutôt qu'en voie multimodale. A suivre...
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