Ce qu'il confirme est l'absence totale "d'évaporation" de l'épargne. Il est précisé au contraire que l'épargne dégagée par la Communauté Urbaine, la ville de Toulouse et Tisséo - de 114,9 M€ en 2013 - s'avére identique à celle de 2008 (115 M€).
Il confirme que l'épargne de Tisséo était négative en 2008 (- 4M€) et que c'est bien la ville de Toulouse qui l'a renflouée dès notre arrivée avec 15 M€.
Il confirme que c'est le passage en Communauté Urbaine et sa dotation complémentaire qui a permis de retrouver marges et équilibre. Ah, si elle avait eu lieu plus tôt !
Par ailleurs, de tous les scénarios proposés par cet audit, aucun ne proposait une hausse de 15 % des impôts ou une remise en cause de la gratuité. De la même manière qu'aucun séminaire d'élus ni aucune expertise, n'avait suggéré par ailleurs une double hausse de 7,5% des impôts à Toulouse métropole.
- Rien n'effacera l'inévitable corrélation entre d'un côté la réduction des dotations aux écoles et le développement si dogmatique et quantitatif du recrutement de policiers municipaux,
- Rien n'effacera le choix de baisser de 2,9 M€ les subventions aux associations tout en prévoyant par ailleurs 4 M€ d'achat de caméras de surveillance,
- Rien n'effacera le choix de baisser des tarifs de cantine pour certains ou encore le produit des horodateurs en compensant cela par la suppression de la gratuité pour les plus pauvres.
L'ampleur de la décision cacherait-elle l'intention électoraliste de se ménager la possibilité de baisser les impôts la veille de la prochaine élection ?
Quand on sait que la baisse des dotations de l'Etat est prévue à ce stade jusqu'en 2017 alors que le budget de la ville l'intègre jusqu'en 2020 tout en faisant porter l'essentiel de l'effort fiscal dès cette année, je suis prêt à ouvrir les paris de ce petit calcul inavouable.