Entre la grande vitesse (TGV) que nous attendons impatiemment, et le développement sans précèdent qu’a connu le TER en Midi-Pyrénées sous l’impulsion opiniâtre de Martin Malvy, la préservation d’une offre intermédiaire (TET) pour les territoires du grand sud et de leurs villes en adéquation aux besoins de mobilité de leurs concitoyens est un enjeu stratégique.
Les
recommandations formulées par le rapport DURON publié le 26 mai sur l’offre
ferroviaire intercités se traduisent par des suggestions de redéploiement ou de
renforcement de lignes.
Des
motifs de discussion
Ici,
deux suggestions sont source d’inquiétude et donc de discussion. La première
est celle d’un transfert de compétence vers la région (TER) de la liaison
Toulouse-Hendaye. Certes, elle s’appuie sur une analyse de la fréquentation.
Mais ce qui est vrai pour l’Etat dans la maîtrise des coûts d’exploitation le
sera tout autant pour la collectivité régionale qui devrait dès lors bénéficier
des ressources correspondantes au fonctionnement de cette desserte. La seconde
est la suppression de la relation directe entre Toulouse et Perpignan.
Des
motifs de satisfaction
En
revanche, le doublement de l’offre entre Toulouse et Marseille qui verrait 12
trains par jour est une bonne suggestion dans la perspective de l’arc
méditerranéen avec Montpellier. L’accroissement des dessertes entre Toulouse et
Bordeaux, le maintien des trains de nuit entre Toulouse et Paris ainsi que le
maintien de la ligne Toulouse-Limoges-Paris sont également des conclusions
qu’on ne peut que partager.
Ce rapport n'est pas à
prendre ou à laisserLe secrétaire d’Etat aux transports a confirmé que toutes ces recommandations n’engagent pas à ce jour le gouvernement et doivent faire l’objet désormais d’une discussion avec les acteurs du territoire. Elles devront poursuivre l’objectif d’une clarification plus efficace des compétences et des ressources ainsi que d’une gouvernance lisible pour tous.
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